Le vaisseau Infinity 8 est bloqué, en pleine croisière, dans le cosmos par des artefacts morbides. Yoko Keren, une agente aux formes généreuses, profite d’une trame temporelle pour étudier le phénomène. Le premier tome du nouveau projet multi-auteurs des éditions Rue de Sèvres !
Le projet Infinity 8 réunit un casting d’auteurs exceptionnels, aux talents graphiques variés autour de Lewis Trondheim qui scénarisera chaque album, en association avec 8 co-scénaristes différents. Huit tomes soit huit agents, huit missions, huit reboot temporels pour sauver le vaisseau Infinity 8, voici la nouvelle série événement !
La clé de l’histoire réside dans le personnage du capitaine, qui a le pouvoir d’ouvrir une fenêtre temporelle et d’explorer ce futur possible pendant huit heures. Lorsque le délai expire, il peut provoquer un reboot général, qui ramène le récit au départ, ou poursuivre l’exploration de la trame temporelle ouverte. Et, ce, jusqu’à huit fois de suite.
Au cours de sa croisière intergalactique pour rejoindre la galaxie d’Andromède, L’Infinity 8 est bloqué par un gigantesque amas d’artefacts, de bouts de planètes et de sépultures. Est-il condamné à finir sa carrière englouti ici ? Le sort de 880 000 passagers de 257 races différentes et 1583 humains est en jeu…
Les meilleurs agents du spacio-paquebot ont intérêt à se surpasser pour le sortir de ce pétrin. L’agente Yoko Keren, préoccupée à trouver un géniteur idéal, sait tout de même faire respecter l’ordre au sein de L’Infinity 8. Elle est la première agente missionnée par le Capitaine pour tenter de découvrir la nature et l’origine de cet amas mystérieux.
Mais à peine approche-t-elle de ce qui s’avère être un mausolée géant, qu’un groupe de Kornaliens, seule espèce nécrophage de l’Infinity, s’échappe du vaisseau. Ils assimilent, en même temps que les cadavres, les comportements, criminels et violents, de ceux qu’ils dévorent…La belle Keren va donc devoir rester sur ses gardes.
La plantureuse agente n’a qu’un allié, Sagoss, le seul nécrophage à avoir englouti un romantique exalté… et par conséquent à s’être transformé en amoureux fou mais ultra insistant… Arrivera-t-elle à éviter l’explosion du vaisseau jusqu’au reboot ? De l’action avec des combats sanglants, de l’humour, le tout dans l’espace avec un scénario original.
Le premier tome de cette série déjantée fait évidemment penser au film « Un jour sans fin » dont Lewis Trondheim a avoué s’être inspiré. Ce dernier est ici associé au talentueux Zep pour le scénario de cette histoire. Romance et Macchabées permet de découvrir l’univers décalé de cette saga, au succès assuré, qui fait penser aux comics d’antan.
Infinity 8 T.1 Romance et Macchabées, de Lewis Trondheim et Zep, illustré par Dominique Bertail , éd. Rue de Sèvres, 96 p., 17 euros. Dès 13 ans