Quand un livre semble ne pas être le meilleur cadeau au monde

Un petit garçon reçoit un livre pour son anniversaire. Mais au final, un dragon n’est-il pas le meilleur cadeau du monde, et même de l’univers ?

« Une fois le papier retiré, c’était un livre que je tenais entre mes mains. Comme toi en ce moment. » Recevoir un livre pour son anniversaire ? Mais quel cadeau ennuyeux ! Les livres, c’est nul, ce sont simplement des histoires inventées. Le petit garçon blond sourit et dit merci, mais va vite voir sa soeur avec une proposition.

Et il parvient à ses fins : échanger son album contre l’épée de pirate de sa sœur, puis sa nouvelle trouvaille contre le sabre laser de son frère. Désormais, il en est sûr, il va conquérir le monde. Il va ensuite se lancer dans un troc extraordinaire et acquérir des objets de plus en plus fabuleux (ou pas).

Un ballon de foot avec Elias, ravi d’être le propriétaire d’un sabre laser, un aquarium avec Eva, mais le poisson fait la tête, un vélo, une batterie, un chien, un camion poubelle (le conducteur adore les chiens), une cabane dans les arbres et enfin un dragon géant. Mais cette créature semble avoir un défaut malodorant.

À mesure que le récit devient de plus en plus farfelu, le lecteur finit par se demander si le meilleur cadeau du monde ne serait pas en fin de compte une histoire inventée de dragon péteur. Un album drôle et vivant qui plaira aux enfants qui vont s’identifier à ce héros malin qui s’adresse à eux. Les illustrations ajoutent encore un peu d’humour.

Le meilleur cadeau du monde, de Daniel Fehr, illustré par Sébastien Mourrain, éd. La Martinière jeunesse, 32 p., 14,90 euros. Dès 4 ans

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