Quand un pêcheur fait des envieux…

Le port d’Anzali raconte comment un pêcheur ne pêche que dix poissons par jour car cela suffit à son bonheur et cela permet surtout à la nature de perdurer…

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« Comme chaque matin, Parviz s’éloigne du port d’Anzali, et comme chaque matin, Khosro se moque de lui. ‘Regardez-le avec son bateau de Lilliputien… A côté, une sardine aurait la taille d’un requin !’ Les autres s’esclaffent et rigolent. Parviz sourit gentiment et hausse à peine les épaules… »

Ainsi commence ce récit simple et beau sur la pêche responsable. Parviz pêche donc tous les jours, sous l’œil plus ou moins bienveillant de ses collègues pêcheurs. Et tous les jours, il ramène 10 poissons. Pas plus, pas moins. En effet, il les utilise tous à des fins particulières.

Tous les jours, il donne 1 poisson à Babak, un vieux monsieur qui n’a plus de bateau depuis longtemps, il en vend 2, en donne 3 aux petits mendiants, et donne les 4 derniers à Yasmine qui lui prépare un bon repas avec. Et c’est ainsi, cela reecommence chaque matin, chaque soir.

Mais, cette belle époque passe et tout à coup, fini l’abondance. Et Parvis fait des jaloux, car, lui, revient toujours avec ses 10 poissons. Il attise la convoitise. Kosro l’observe avec ses jumelles… Quel est son secret ? Mais, Parviz change tout le temps de direction… Au final, Parviz est jute un pêcheur responsable !

Le port d’Anzali, de Pog, illustré par Parastou Haghi, éd. Frimoüsse, 32 p., 15 euros. Dès 4-5 ans

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