Quand on reste dans son lit, il ne faut pas faire la fine bouche

Ce matin, le lapin a la flemme : impossible de quitter son lit. Il demande aux autres animaux de l’aider… Une adorable histoire qui illustre le dicton « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! »

l'heure des carottes

Ce matin, Carlos, le lapin, est paresseux. Trop fatigué, il ne peut même pas sortir de son lit. Mais il sursaute. « Mes carottes ! ! ». Sa réserve est vide : il va falloir choisir entre le lit et la chasse aux carottes. Entre la paresse et la faim. Mais quelle chance ! C’est Écureuil qui passe par là. Il l’interpelle : « Hé copain, tu peux me ramener deux trois carottes ? »

Mais l’écureuil n’entend pas et poursuit son chemin. Un couple de canards se pose sur le toit de Carlos. C’est sa chance, pense-t-il. « Hé les copains, vous pouvez me ramener des carottes ? », leur demande Carlos. Mais les canards déposent des salades. Quand soudain, voici la tortue… Carlos lui demande à elle aussi de lui rapporter deux carottes.

Mais, si la tortue est ravie de rendre service, elle n’est pas pressée et l’estomac de Carlos crie famine… Alors Carlos prend son courage à deux mains. Pas de chance, il fait déjà nuit : la peur envahit le lapin. Il devra se contenter des salades, même s’il n’aime pas cela. Le lendemain, Carlos est réveillé à la première heure. « C’est l’heure des carottes ! »

Et cette fois, hors de question que quelqu’un d’autre s’en charge ! Il part à la recherche de ses mets préférés… Mais, il découvre vite que la limace est passée par là… Elle a croqué SES CAROTTES ! La limace, elle, est bien déçue. Elle aurait préféré une bonne salade, mais elle avait la flemme. Une adorable histoire… à croquer

L’heure des carottes, d’Estelle Billon Spagnol, éd. Frimoüsse, 32 p., 13 euros. Dès 3 ans

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