Quand un chat est un assassin bien malgré lui

Le chat assassin, héros de la série jeunesse éponyme, débarque en bande dessinée !

Adapté en BD, Journal d’un chat assassin a été publié pour la première fois en 1997 en roman par L’école des loisirs et a remporté un énorme succès. Tuffy est donc le héros de cette histoire. Loin d’être méchant, il est confronté à la colère de ses maîtres qui ne le comprennent pas…

Il ramène un oiseau mort, mais celui-ci est tombé directement dans sa gueule, puis c’est une souris qu’il leur rapporte. La pauvre était déjà morte lorsqu’il est tombé dessus (il a littéralement chuté). Deux enterrements pour des maîtres effondrés par cette cruauté. Tuffy, lui, ne comprend pas : il n’est qu’un chat !

Et le pire l’attendait lorsqu’il a ramené Thumper, le lapin des voisins, mort lui aussi. Ses maîtres ont inventé un stratagème pour éviter d’avoir des soucis lorsque finalement ils ont appris que l’animal était décédé d’une mort naturelle. Car oui, Tuffy n’est pas si méchant que ça comme chat !

Le seul défaut de ce chat c’est de ne pas savoir s’exprimer pour expliquer les faits, et non ses méfaits. Il ne peu tout de même pas être accusé de tous les maux car il manque de mots ? L’auteur, Anne Fine, a aussi écrit Madame Doubtfire, adapté avec succès au cinéma. Une BD terriblement drôle à dévorer !

Journal d’un chat assassin, de Véronique Deiss et Anne Fine, éd. Rue de Sèvres, 48 p., 10,50 euros. Dès 7 ans

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