L’été dernier raconte l’histoire d’un enfant qui passe ses vacances chez ses grands-parents à la campagne. Un sublime album sans texte très poétique qui fait ressentir la beauté de la nature et sa place dans nos souvenis.
Quel enfant n’a pas vécu l’un de ces étés intenses dont il se souviendra toujours ? Nul besoin de texte, ici, tout se déroule par la force de sublimes images, qui suffisent à construire le récit au sein d’une nature luxuriante. L’enfant dont l’histoire est racontée dans cet album vit dans une grande ville avec de hauts immeubles.
Avec ses parents, le voici qui part en voiture : il sort la tête par la fenêtre, son chien l’imite… Les voici arrivés chez les grands-parents, en pleine campagne. Les adultes discutent, lui se plante devant des photos souvenirs de mariage et d’enfants. Puis, il regarde la nature par la fenêtre.
Et, accompagné de son chien, il part en balade dans la forêt à côté de la maison. Soudain, il aperçoit un ponton. Il s’y rend et découvre une immense étendue d’eau : il y plonge et se retrouve nez à nez avec des poissons… Après cette baignade, l’heure est au repos, allongé au soleil. C’est le moment de rentrer, bientôt le ciel sera tout étoilé.
L’Eté dernier est un album intemporel, universel, que chaque enfant pourra découvrir seul, dès 3-4 ans, puisqu’il n’a pas de texte. Un ouvrage aux sublimes illustrations qui plongent le lecteur jusque dans l’eau avec cet enfant. La force poétique le touchera en plein cœur. A lire et relire à l’envi, en attendant l’été, ou en se le remémorant…
L’Eté dernier, de Jihyun Kim, éd. Le Seuil jeunesse, 56 p., 15,90 euros. Dès 3 ans