Avec Le cerf-volant de Toshiro, Ghislaine Roman offre un nouveau voyage, cette fois, direction le Japon. Le lecteur découvre une histoire émouvante, le récit d’un petit garçon qui ne parle pas et de son grand-père.
C’est une belle journée de printemps. Toshiro et son grand-père ont fabriqué un cerf-volant ce matin. L’objet est fait de papier tendu sur des tiges de bambou entrecroisées. « Tu vas voir, garçon, dit le vieil homme. C’est une belle journée pour essayer un cerf volant ». Ensemble ils se dirigent donc vers le parc.
Toshiro s’arrête, prépare et bientôt, avec son grand-père lancent dans le ciel le cerf-volant. Ce dernier s’envole haut dans le ciel. Le petit garçon éclate de rire devant ce dragon si majestueux flotter dans les airs. Mais le vieil homme, lui, ne peut pas le voir car son dos, douloureux, l’empêche de lever la tête.
Toshiro a l’idée de l’installer sur le tronc couché qui a été transformé en banc, devant une flaque d’eau qui forme un miroir, ainsi Grand-Père Satô pourra regarder le cerf-volant. Effectivement, le vieil homme est ravi. Il interroge son petit-fils : « Il est beau, n’est-ce pas ? » Le garçon sourit, mais ne répond pas. En effet, il ne parle pas.
Une histoire pleine d’émotion de deux personnages écorchés par la vie avec des illustrations épurées représentant un Japon mythique. Le lecteur est transporté jusqu’à ces deux héros touchants, sur ce banc qui les réunit au fil des saisons. L’hiver apportera une belle surprise… Un magnifique livre, un récit apaisant.
Le cerf-volant de Toshiro, de Ghislaine Roman, illustré par Stéphane Nicolet, éd. Nathan, 32 p., 11,50 euros. Dès 6 ans
un texte magnifique, émouvant
une illustration poétique
voilà qui devrait faire plaisir à tous les grands pères et à leur petit fils