Quand la forêt est peuplée de petits êtres courageux

La série des Pozzis se poursuit dans deux nouveaux tomes. Les jeunes lecteurs en apprennent encore un peu plus sur ce peuple qui adore la soupe et vit dans la forêt.

Les Pozzis mesurent environ 20 centimètres, ont une corne en haut du front, se nourrissent de potage, vivent jusqu’à plus de 200 ans et portent des robes dont ils peuvent changer la couleur… Leur plus grosse crainte vient de le Lailleurs, cet endroit dont personne ne sait rien, mais qui pourrait bien être le pays de tous les dangers…

Dans ce tome 7, direction la forêt du Lailleurs, où vivent les Bronght, des guerriers féroces, et les Nour, un peuple pacifique. Miel, un Nour orphelin, vit à l’écart des autres. On dit de lui qu’il est spécial et il l’est. Toutes les nuits, il fait un terrible cauchemar qui lui dit que les Pozzis ne sont pas une légende, mais qu’ils existent vraiment.

Ses cris inquiètent les autres Nour. Lui a bien autre chose en tête. Un matin, déguisé en Bronght, il part à la recherche des Pozzis qui l’obsèdent tant. il découvre, abandonné et mourant dans une flaque de boue, une créature étrange. Hélas, il n’est pas le seul. Déjà, des Bronght sont prêts à tuer ce qu’ils pensent être un monstre…

Brigitte Smadja a dit qu’elle avait conçu l’univers des Pozzis comme un puzzle.
Pour ce septième volume, pour la première fois, l’histoire est vue et racontée par un Lailleurien, Miel, de la tribu des Nours… Petit à petit, le mystère des Pozzis s’éclaircit. Brigitte Smadja a créé ce nouveau monde en 2009 après une balade en Corse.

Le texte est écrit assez gros et convient donc parfaitement aux jeunes lecteurs dès 7 ans. Dans chaque livre, les illustrations colorées de Alan Mets permettent de rendre le récit encore plus vivant. Les enfants se retrouvent dans la forêt avec les protagonistes et sont entraînés dans ces aventures, où l’amitié est mise à l’honneur.

Les Pozzis T.7 Miel, de Brigitte Smadja, éd. L’école des loisirs, 96 p., 9 euros. Dès 7 ans

Le tome 8 vient également d’être publié. Le lecteur découvre Miloche, chargé avec d’autres Pozzis de retrouver Adèle perdue dans le Lailleurs. Il sort de l’arbre-grotte où ils ont trouvé refuge et découvre, gisant sur le sol, la bête qui a failli tuer Antoche la veille et qu’une flèche a terrassée. Or cette flèche ne peut appartenir qu’à un Lailleurien.

Quel est donc ce Lailleurien qui a voulu les sauver ? Miloche est prêt à tout pour le savoir. Y compris à réveiller la bête aux épines dorées, coupantes comme des lames. Y compris à la suivre dans la forêt sombre et froide. Jusqu’où le mènera sa quête ? Petit à petit, les liens entre les Pozzis et les Lailleuriens sont dévoilés…

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