Quand la mort n’est pas la fin, mais le début d’un voyage

Un album doux et onirique pour accompagner les plus jeunes dans le deuil. Une histoire terriblement touchante !

Un voyage sans fin

Hugo dessine avec son grand-père. Ce dernier lui demande s’il connaît la méduse qui vit pour toujours : « A chaque fois qu’elle paraît sur le point de mourir, elle revient à la vie. » Le petit garçon demande alors si les humains aussi sont immortels. « Nous avons d’autres façons d’être immortels », explique son papi.

Hugo ne comprend pas vraiment. Puis, il ne voit pas son grand-père de la semaine. Ses parents lui annoncent tristement qu’il est parti pour toujours… Son grand-père mort, Hugo se sent submergé et confus. Sa tristesse est infinie : ils ne se verront plus jamais. « Il n’a même pas eu le temps de lui expliquer comment devenir immortel… »

Mais pour son plus grand bonheur, dans ses rêves, le jeune garçon retrouve son grand-père qui l’emmène dans un lieu incroyable et magique où les proches disparus vivent à travers nos mémoires. Petit à petit, grâce aux souvenirs des expériences et moments partagés avec son grand-père, le jeune garçon accepte la mort de ce dernier.

« Où allons-nous quand nous mourrons ? » Quel enfant ne s’interroge pas sur cette grande question à laquelle il est impossible de répondre ? Dans ce récit, la mort n’est pas une fin, mais un nouveau départ dans la vie. Tout comme les méduses immortelles, restant aussi présentes que les proches décédés au coeur des mémoires.

Un voyage sans fin, de Sang Miao, éd. La Martinière Jeunesse, 40 p., 14 euros. Dès 3-4 ans

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