Petit Vampire, le serment des pirates est le premier volet de la trilogie signée Joann Sfar. Les deux épisodes suivants paraîtront respectivement en janvier puis à l’automne 2018, et seront accompagnés par un film d’animation.

Tout commence lorsque Petit Vampire n’était encore qu’un enfant, avec sa maman. Alors qu’ils vont être tués, cette dernière en appelle aux bonnes volontés : « Si un homme sauve mon enfant, je lui offre ma vie. » Le fantôme d’un pirate les « sauve », mais, désormais, plus rien ne sera comme avant : ils auront le même âge toute leur vie…

Avoir 10 ans, c’est dément, certes, mais au bout de 300 ans, on commence à s’ennuyer sérieusement. D’autant que Petit Vampire vit enfermé dans une grande villa protégée du Cap d’Antibes. Il est tout de même entouré d’une joyeuse bande de monstres et de mort-vivants, mais cela ne suffit plus. Contre quoi peut donc être protégée cette demeure ?

Quels sont les secrets de sa maman, la belle Pandora ? Puisqu’on ne lui dit rien, avec l’aide de ses amis qui lui offrent un alibi, il part explorer la ville, et se chercher un copain, un vrai. Il s’agit de Michel, un orphelin qui vit avec ses grands-parents. Mais d’obscures forces se réveillent. Le terrible Gibbous n’est pas loin…

Petit Vampire a-t-il mis toute sa famille en danger ? Le lecteur retrouve l’univers lugubre des aventures de Petit Vampire avec une touche de tendresse en plus. De page en page, on comprend que le héros a oublié de nombreuses choses… L’auteur situe l’action dans le quartier où il a grandi, à Antibes et se livre ainsi davantage.

Joann Sfar retrouve enfin l’un de ses héros, sûrement celui qui l’a fait connaître du grand public. L’auteur, qui a multiplié les projets ces dernières années, propose de comprendre comment un petit garçon ordinaire est devenu un vampire. Cette BD n’est donc pas une suite directe des sept tomes déjà publiés.

Petit vampire Acte 1 : Le serment des pirates, de Joann Sfar et Sandrina Jardel, éd. Rue de Sèvres, 64 p., 13 euros. Dès 10 ans