Quand les « bad boys » du sport sont mis à l’honneur

Si souvent on attend leurs sublimes gestes techniques, on tremble aussi en attendant leurs nouvelles frasques. Zidane, Suarez, Anelka, Maradona, Best, Keane… 50 d’entre eux sont à retrouver dans cet ouvrage illustré par le fonds des images de L’Équipe ! Le rugby n’est pas en reste et a aussi son ouvrage.

Bad boys du foot

On adore les détester : que serait le sport sans ses bad boys ? Dans cet ouvrage on retrouve les portraits des 50 (pires) bad boys de l’histoire du football. Un récital bien organisé qui ne déraperait jamais, un sport où le VAR n’aurait jamais eu sa place, un échange de politesses entre 22 gentlemen…

Mais quand George Best, Zlatan Ibrahimovic, Mario Balotelli, Roy Keane ou Éric Cantona entrent en scène, c’est une autre affaire. Les supporters retiennent leur souffle, les stades frissonnent, les adversaires paniquent : en bien ou en mal, il va se passer quelque chose. Les bad boys ont ce pouvoir : ils ne laissent jamais indifférent.

Nés en Angleterre, dont c’est la spécialité, classés en trois grande catégories (Les génies incontrôlables ; Les rois de la provoc’ ; Les vrais méchants), ces bad boys donnent du sel au jeu. Par leurs coups imprévisibles, leur inébranlable confiance en eux, leur caractère entier et leur amour du jeu, ils « pimentent » le football.

Certains Français ont ainsi marqué leur sport par leur talent mais aussi leur comportement : Zinédine Zidane, s’il « offre » la première Coupe du monde de football à la France grâce à un magnifique doublé en finale contre le Brésil en 1998, est aussi celui qui se fait expulser après son « coup de boule », en finale contre l’Italie, en 2006…

Diego Maradona, mort en 2020, à l’âge de 60 ans, est l’un des footballeurs les plus connus au monde. Et l’un des plus talentueux ! Mais il est aussi célèbre pour ses frasques : drogue, surpoids et lien avec la mafia lorsqu’il évoluait à Naples. « El Pibe de oro » a apporté son premier Scudetto à ce club et une Coupe du monde à son pays.

Imperméables à la critique, cœurs d’artichaut, les bad boys n’en sont que plus attachants, malgré la colère, leurs provocations, et autres mots doux prononcés. Ce livre, richement illustré par l’extraordinaire fonds photo de L’Équipe et regorgeant d’anecdotes, les présente un par un, à travers les âges et les cinq continents.

Bad boys du foot, de Jean-Philippe Bouchard, éd. Solar, 224 p., 19,90 euros. Dès 11 ans

Bad boys du rugby

Les éditions Solar proposent aussi de retrouver les portraits d’une trentaine de bad boys du rugby ! Ce sport est-il un jeu de voyous joué par des gentlemen ou un jeu de gentlemen joué par des voyous ? ceux qui le pratiquent hésitent parfois entre les deux personnages, et certains ont une fâcheuse tendance à basculer plutôt du côté obscur.

Dans cet ouvrage figurent toutes les fortes têtes et les têtes brûlées qui font aussi l’âme de ce jeu. Y sont présentés leurs casiers judiciaires, mais aussi les arguments de leur défense. Car les fortes têtes peuvent avoir un grand cœur. Quant aux têtes brûlées, ce sont ces joueurs, qui n’ont jamais pu obéir à d’autre loi que la leur…

Ces joueurs ont en tout cas suffisamment marqué les esprits pour être pour la plupart affublés d’un sobriquet qui résume leur tempérament : l’Animal (Sébastien Chabal), l’Exécuteur (Bakkies Botha), le Patron (Gérard Cholley), la Griffe (Peter Clohessy), Terminator (Jerry Collins), le Duc (Amédée Domenech), le King (Barry John)…

On retrouve aussi quelques autres encore… dont Ernesto « Che » Guevara, que ses coéquipiers de Rosario avaient surnommé « Le Furieux ». Sont aussi racontés par le menu les matches les plus violents de l’histoire comme les troisièmes mi-temps mémorables et les coups de folie de ces barjots du rugby.

Bad boys du rugby, de François Thomazeau, éd. Solar, 156 p., 19,90 euros. Dès 11 ans

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