Radegonde et la Grand’goule, un terrible dragon, donnent chacun leur version de l’histoire : un concept original !
« J’habite une belle ville où les rayons du soleil baignent les façades des maisons. Les rues serpentent entre les échoppes où s’entassent des étoffes colorées. » Mais, cette cité tranquille, située sur les berges de la rivière Clain, est, lors de fortes pluies, menacée d’inondations. Et une menace plane : l’arrivée de la Grand’goule, un affreux dragon.
Mais, personne ne l’a jamais vu. Radegonde sort avec sa maman ce matin-là pour se rendre au marché. Elle entend des choses horribles : « La Grand’goule… Elle est sortie de sa tanière. Elle a dévoré les moniales à l’abbaye. » La fillette intrépide décide de délivrer la ville de ce fléau et, inventive, elle trouve un stratagème pour se débarrasser du monstre.
Mais lorsque le lecteur retourne le livre, c’est la Grand’goule qui prend la parole : « Dans le temps, c’était mieux. Jadis, nous autres les dragons, nous étions libres et forts. J’étais jeune alors et je volais encore, jouant avec mes semblables entre la terre, la mer et les airs. » Bien avant les hommes.
Quand ces derniers commencent à prendre plus de place, la cohabitation est impossible. Les humains traquent sans relâche les créatures fantastiques. Quand une fillette s’approche de la Grand’goule, cette dernière ne se méfie pourtant pas… Elle marche d’un pas assuré vers la terrible bête…
Cet ouvrage rappelle D’un côté… et de l’autre où chaque personnage raconte sa version des faits et explique sa vision de l’histoire. Original, ce concept permet de comprendre ce que ressent chacun. Le courage de cette petit fille et son ingéniosité sont récompensés. Un joli conte qui plaira aux apprentis aventuriers.