Quand le lecteur doit se méfier d’un monstre affamé…

Voici un album où l’humour de Michaël Escoffier fait mouche une fois de plus. Une histoire où les illustrations ont aussi leur rôle à jouer…

Plus gros que le ventre Lesenfantsalapage

Ainsi commence l’ouvrage : « Attention ! Ce livre contient un monstre avec deux gros yeux énormes ! » Non, pas la vache, sur l’autre page. C’est vrai qu’il n’a pas l’air effrayant au premier regard, mais parce qu’il est loin. « Surtout pas un bruit, tu vas le réveiller ! » Le monstre se réveille et mange… toutes les pommes !

Puis, le monstre qui vit dans ce livre mange toutes les feuilles des arbres. « Tu ferais mieux de te cacher. »  Le narrateur passe son temps à mettre le lecteur en garde. Simultanément, les illustrations montrent un décor qui se vide. (on comprend que le monstre mange tout ce qui lui tombe sous la main).

Plus gros que le ventre illustration

Le monstre engloutit tout sur son passage et se rapproche. Il faut fermer le livre, et vite ! Le monstre est tout près, maintenant et il semble très motivé…  « Tiens, tiens, un p’tit nenfant ! Mon plat préféré. Approche, n’aie pas peur. » Le monstre ouvre grand la bouche… « Je sens que je vais… »

On peut s’attendre au pire. Un livre où la tension augmente à chaque page… L’enfant va adorer se faire peur, d’autant que l’histoire signée par Michaël Escoffier finit bien ! Un ouvrage qui illustre à merveille l’expression « Avoir les yeux plus gros que le ventre » : les lecteurs vont en redemander !

Plus gros que le ventre, de Michaël Escoffier, illustré par Amandine Piu, éd. Frimousse, 32 p., 17 euros. Dès 3 ans

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