Quand les contes sont détournés la morale est inchangée

Voici deux nouveaux tomes des contes détournés de façon si drôle.

Le vilain petit canard ou presque Lesenfantsalapage

Omar Canard vient de déménager et découvre sa nouvelle école. « Mais, à son entrée dans la cour, des élèves ricanent. D’où sort-il, celui-là, avec son manteau neuf ? » Le petit garçon a bien du mal à se faire des amis : certains se moquent de son nom. Les autres enfants jouent au foot, lui préfère la danse classique…

Un soir, en rentrant après l’école, il passe près du lac et voit pour la première fois des cygnes. Les majestueux animaux lui inspirent une chorégraphie sur le lac. Omar en est sûr : en le voyant danser, ses camarades de classe vont enfin l’accepter ! Une belle histoire qui évoque, à sa façon, les différences et comment un enfant peut les assumer.

Le vilain petit canard (ou presque), de René Gouichoux, illustré par Rémi Saillard, éd. Nathan, 32 p., 5,60 euros. Dès 6 ans

Cendrillon ou presque Lesenfantsalapage

Sandy a deux passions dans la vie : la lecture et le foot. Elle voudrait jouer avec l’équipe du quartier, mais deux vilaines sœurs, jalouses de son talent, l’en empêchent. Et elles ne s’arrêtent pas là. En plus de la rejeter, elles se moquent également de ses habits car elles en ont des tout neufs. « Tu es comme la Cendrillon du conte. »

La fillette, déçue, n’en garde pas moins son rêve de se rendre au championnat de l’Académie. Heureusement, sa marraine, la bibliothécaire, l’accompagne à ce tournoi et lui prête même une tenue qu’un enfant a oubliée. Sur place, Sandy épate tout le monde avec ses jonglages… Une jolie morale, remise au goût du jour !

Cendrillon (ou presque), de René Gouichoux, illustré par Rémi Saillard, éd. Nathan, 32 p., 5,60 euros. Dès 6 ans

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