Quand un monde décalé est le théâtre du passage à l’âge adulte

Après Don Quichotte, Rob Davis revient avec le premier tome d’une trilogie culte.

Dans le monde de l’Heure des lames, les parents ne font pas d’enfants, ce sont les enfants qui fabriquent leurs parents. Dans cet univers étonnant, il pleut des couteaux et les appareils électroménagers ont des âmes. Il n’y a pas de date d’anniversaire, mais on y connaît le Death Day, le jour de sa propre mort.

Scarper Lee, jeune ado asocial, n’a plus que trois semaines à vivre. Le père du garçon est une machine à voile, en cuivre. Sa mère, elle, est un sèche-cheveux en bakélite. Mais, ils peuvent tous deux l’aider à échapper à ce destin funeste. Il aura tout de même besoin d’alliés supplémentaires…

C’est alors que l’énigmatique Véra Pike, l’étrange nouvelle venue de l’école, arrive. Cette fille bizarre veut devenir son amie pour tenter de l’aider à changer son avenir. Une fable totalement décalée qui raconte comment ces enfants passent à l’âge adulte. Un roman graphique à la fois oppressant, intriguant et magique.

L’auteur raconte « L’Heure des lames est une fable initiatique d’inspiration cubiste : une histoire vue sous des angles multiples. Nous voyons le monde depuis différentes perspectives ; l’ordinaire devient le fantastique et vice versa ; les enfants font leurs parents, ces derniers ne sont réels que parce que conçus comme tels… »

L’Heure des lames, de Rob Davis, éd. Warum, 164 p., 20 euros. Dès 14 ans

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