« Je m’appelle Harriet Manners et je suis un génie. Je sais que je suis un génie parce que j’en présente tous les symptômes : je range les soupes dans ma cuisine par ordre alphabétique, je m’entraîne à ramasser des crayons avec mes orteils et je suis socialement assez inadaptée. »
Après le Japon où elle s’est envolée dans le deuxième tome et New York où son père avait trouvé du travail, la voici dans le désert marocain. Le livre commence une fois de plus par la rentrée scolaire. Harriet en est persuadée : cette année elle veut prendre un nouveau départ et va se faire des tonnes d’amis.
Mais, cela s’avère plus compliqué qu’elle ne le pensait. Même Nat, censée être sa meilleure amie et Toby qui, d’habitude, aime tant la harceler, ne veulent plus la voir et, pire, l’évitent ! C’est pourquoi, quand on lui propose un shooting au Maroc, elle n’hésite pas une seule seconde…
Et tant pis si le photographe s’est trompé et pense travailler avec une autre mannequin… Peu importe s’il la croit beaucoup expérimentée, Harriet est prête à tout pour briller. Cette nouvelle aventure est aussi drôle que les précédentes ! L’héroïne déjantée distille toujours des informations tout au long du récit et cela fait le charme de ce livre !
« Il existe une altitude (…) appelée la ligne d’Armstrong. C’est le niveau exact où la pression atmosphérique devient si basse que l’eau y bout à 37°C. Autrement dit : exactement la température du corps humain. Mon sangbouillonne tellement en ce moment que je me soupçonne moi-même de l’avoir atteinte. »