Comment être heureux quand on est un ours mais qu’on n’aime pas hiberner ? Surtout quand on est constamment embêté au moment d’aller se coucher… Et si la solution était de ne plus hiberner ? La collection « Qui n’aimait pas » change d’auteur mais reste toujours aussi drôle.
Et voici le tout nouveau tome de la collection « qui n’aimait pas » avec l’arrivée d’un héros qui ne semble pas affecter par le froid hivernal. En effet, Edgar est un ours pas tout à fait comme les autres. Comme ses congénères, il se prépare à hiberner. Il tapisse le sol de sa grotte de mousses, de feuilles mortes, il se façonne un lit douillet.
Mais son plus gros problème, c’est qu’Edgar a des tendances à l’insomnie. Et ça, pour un ours qui doit hiberner pendant tout l’hiver, c’est quand même un sacré problème. Il passe des heures à essayer toutes les positions : sur le dos, sur le côté, en étoile, sur le ventre… Et lorsqu’il parvient à s’endormir, il réveille une colonie de chauve-souris.
Il sort donc de son hibernation. Pour l’aider à trouver le sommeil, il tente aussi de décorer l’intérieur de la grotte avec la plus belle fleur de la forêt. Hélas, il n’est pas le seul à l’avoir repérée : des nuées d’abeilles se collent à lui. Lorsque l’on dort d’octobre à février, on loupe de nombreux événements.
Encore une fois, ses amis ont fêté Noël sans lui… Et, pire que tout, Edgar a raté la fête des amoureux, la Saint Valentin. Il a alors essayé de dormir à un autre moment de l’année et de changer de lieu. Mais rien n’y fait. C’est alors qu’il reçoit les conseils d’une marmotte, autre animal qui hiberne. En vain.
Et s’il arrêtait d’hiberner, ses problèmes cesseraient. Il se concocte une boisson pleine de vitamines. Mais cela a des conséquences odorantes… Cette collection fait penser aux combles que l’on donne aux divers métiers. Chaque animal voit sa principale caractéristique contrariée avec humour : le lion, l’oiseau, la licorne… On en redemande.
L’ours qui n’aimait pas hiberner, de Jean Tartine, illustré par Pauline Roland, éd. Splash, 40 p., 8,95 euros. Dès 4 ans
Séverine de la Croix, de son côté poursuit la série consacrée à Eusèbe et à tous ses rêves. Cette fois, le chat bleu veut devenir un viking. Et pour un chat, vouloir devenir un viking, c’est vraiment ébouriffant ! Et très curieux, car on n’a encore jamais vu de chat viking ! Mais, d’où lui vient une telle idée ? Tout a commencé à l’occasion d’un exposé de Théo…
Eusèbe, le chat qui rêvait de devenir un viking, de Séverine de la Croix, illustré par Julien Flamand, éd. Spash, 40 p., 8,95 euros. Dès 4 ans