Les éditions Langue au Chat proposent le nouvel album jeunesse de Michel Bussi, Le petit chevalier naïf, d’après son roman Maman à tort. Un troisième conte sur l’importance de la gentillesse.
« Il était une fois un grand château en bois qui avait été construit avec les arbres de la grande forêt qui poussait tout autour. Dans ce grand château, habitaient des chevaliers… Le chevalier qui nous intéresse, s’appelait Naïf. » Un prénom pour le moins original, mais pas tant que ça à cette époque.
En effet, chacun d’entre portait le nom du jour où ils étaient nés. Et ces jours portaient le nom d’un qualité. Il y avait Juste, Courtois, Modeste, et donc Naïf. Et le jour de leur anniversaire tout le monde devait respecter la qualité du jour : aimable, gourmand, curieux ou encore farceur.
Alors que les autres chevaliers portaient une armure de fer, celle de Naïf était en pétales de fleurs et au lieu d’une épée, il portait une flûte à sa ceinture. Son casque était fabriqué avec des plumes et son bouclier lui, était un grand livre. Les autres ne pouvaient rire de lui, sauf le jour où était né le chevalier Moqueur…
Dans un monde, les règles étaient strictes : il était interdit de s’éloigner du château et d’en sortir la nuit. Le petit chevalier Naïf apprendra une jolie leçon de son épopée dans la grande forêt interdite. Malgré les méchants, la gentillesse est bien le pari le plus raisonnable : elle gagne à la fin.
Un très joli album où la nature a aussi un rôle très important à jouer. Une ode à la gentillesse de l’auteur à succès. Le narrateur interpelle le lecteur ce qui rend l’histoire encore plus vivante. Les illustrations sublimes de Nathalie Choux apportent une touche de douceur supplémentaire à ce récit tendre.
Le petit chevalier naïf, de Michel Bussi, éd. Langue au Chat, 40 p., 12 euros. Dès 6-7 ans